lundi 23 mars 2009

Un éléphant rose...

Un peu retors, s'est querellé avec le sort... Laissant enfermer - pour quelques jours et quelques clefs - des milliers de sinistrés, un peu apeurés par la tempête.
De la neige s'est échappée des flots et des regards aux trémolos... Des amis se sont retrouvés pour se serrer, pour se parler.
Ils avaient à faire, ils avaient à faire... La tête à l'envers. Joues contre joues; ou en enfilade de mille-pattes, accrochés à l'entrejambe - ou en fanfare; colliers de trompes "poirées"...
C'est un matou charmeur qui vous parle. Il miaule à regret; dans le vacarme du vent, personne plus ne l'entend. Il voudrait, comme chaque jour, partir pour encore se rincer l'oeil, mais aujourd'hui il est en deuil. C'est la nuit, et la pluie a tout peint en gris.
Dans quelques jours, dans quelques bras, les oiseaux viendront à nouveau chanter avec toi... Au fil de l'eau, vent de droite... Un serpentin cristallin entre les arbres.


On va, dès lors, écrire en vers ce qui ne dure qu'un instant... Peut-être, si nous y parvenons la pensée d'un moment... Une chansonnette à jeter aux oubliettes, lorsqu'on sort prendre l'air. Si l'on se répète, c'est à mots couverts...
Une découverte en do et la, en mi et sol... Et puis, voilà. Une seconde de frissons, un glaçon derrière la nuque... Pour oublier ses douleurs... Un peu de bonheur à distiller à toute à l'heure.

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