vendredi 20 février 2009

Des fleurs, dans les tons orangés...

Et l'on me dit que je me suis retrouvée... Sans fond de nuit, nous appréhendons le royaume de ceux qui voudraient bien arranger leur monde à leurs desseins. Parce que la solidarité s'enrhume vite, des yeux mouillés nous abritent; de l'eau à joue, sous la paupière frémissante nous habite.


On a tous envie de tout très vite - idées, voyages, amis, santé, surprises, images... Alors, pour conjurer le sort, on vole l'air de son mentor; sous ses doigts, la rosée d'un orifice salvateur. De fait, nous vivons d'idéaux objectivés, avant dans des mots pour se soigner; nous mangeons aussi. Nous sourions, nous rageons, nous mordons, nous baillons, nous embrassons... Ainsi va la vie; autour d'orifices esseulés, que le vice peut aussi révéler. On s'utilise... Jusqu'au pardon, à l'unisson. Quoi que l'on en dise, rien de tel qu'une passion pour découvrir une inspiration - on se valorise, on veut donner sa beauté mystérieuse, son intérieur de dévoreuse; on invective les moqueuses... A pas de loup, on se dénude. Dans l'absolu, on souffre alors de n'être vu que sans accord, tout dérangé, sans ambiguïté, dévoré par l'être aimé.


Nous rangeons un peu... Pour être plus qu'un de deux. Dans une utilité pragmatique, on retrouve un chemin; plusieurs mains qui nous guident... Partager ce qui nous trahit, c'est s'aimer avant tout - ne jamais donner ce qui fait le moi dans le nous. C'est comme une ombre sur un tableau - l'exploitation au nom d'idéaux peu banals; la liberté a son essence.

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