jeudi 12 février 2009

Comme la fumée des réacteurs...

Qui se mêlent à l'encre bleue du ciel; un arbre dépasse... De la verdure d'un bonnet fleuri. La pensée vagabonde, alors que les coeurs sont meurtris... La fatigue d'un non sommeil d'apesanteur nous engourdit... Et, les mains se délient.


Il fait chaud... On se lave les dents... L'odeur de menthe a ce petit rien d'entêtant... Alors que le trou de la porte est désespérément béant... Comme une lettre morte, ou un faux testament... Nous n'avons pas le temps. Nous n'avons envie que de ne pas rester assis... Mais trop de monde... Turbulences. Il a fermé le volet.





Le prisonnier laisse faire... Le prisonnier se laisse faire... Dans le trou noir du vase clos.


L'animal miaulant est mort, et l'on veut bien atterrir... Pour que la porte du lieu de libération retrouve vie... Un trou, deux trous, trois trous... Les yeux voient, au travers des parois, de furtifs appâts.

Trois mots pour déboucher?... Non?!... Peut-être, un présent désir; un furtif plaisir... Une attirance des yeux; des couleurs, des odeurs... Insondable, ingérable, irrépressible, irréversible...

Les murs ont des oreilles, mais aux pays des merveilles, on est seul au dehors... Des mots sur des gestes, des mots sur des caresses... Des mots de trop. On ne partage que ce qu'il faut...

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